Belle journée d’hiver. Un soleil radieux et une température de gueux… Bien emmitouflée me voilà partie faire mon petit tour de paradis… au bord de l’eau… tranquille.
Et là, effroi… Découverte macabre de mille cadavres ! Je ramasse les sacs plastiques, les cordelettes de nylon, les poches à huitre… Je fais mon colibri. C’est le cas de le dire, une toute petite goutte dans l’océan. Je rentre avec mon vilain butin pour le déposer près d’une poubelle. Je rencontre alors un couple en ballade. Ils pensent au 1er abord que je reviens d’une pêche à pied d’un tout autre genre… genre fameux, délicieux et qui s’apprécie entre amis.
« Bonne pèche ? » C’est alors qu’ils découvrent le sacré butin.
« Ah !… des ordures » jettent-il dégoutés.
Et oui, je ne sais pas pourquoi le mot « ordure » m’a marqué, étonné : trop dure l’ordure ? plus tempéré le déchet ? En tout cas, les oiseaux, eux, ne philosophent pas des masses quand ils se prennent les pieds dans ces nasses !